Communiqués de presse

L’Union suisse des arts et métiers usam salue la décision du Conseil fédéral prise dans le cadre du message relatif au nouveau régime financier NRF 2021. Ce dernier vise à garantir que la Confédération pourra bénéficier, jusqu’en 2035, des sources de revenus que sont la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et l’impôt fédéral direct (IFD). L’usam s’était prononcée contre la pérennisation de la perception de ces deux impôts. Cette prolongation permettra de sauvegarder le débat périodique sur le système fiscal.

Ni le Conseil fédéral ni le Parlement ne doivent obtenir la compétence de conclure seul des traités internationaux « standards ». L’Union suisse des arts et métiers usam s’oppose catégoriquement à la proposition du Conseil fédéral. L’octroi de cette compétence saperait les droits démocratiques fondamentaux du souverain. Elle risquerait en outre de provoquer, pour chaque traité international, des discussions interminables visant à déterminer s’il s’agit ou non d’un traité « standard ». L’article 141 de la Constitution doit s’appliquer sans restriction.

Au lieu d'un document de base qui aurait permis un débat éclairé sur la portée du service public, le Conseil fédéral a publié aujourd'hui un rapport ne visant qu'à maintenir le statu quo et à cimenter le budget milliardaire de la SSR. Le gouvernement n'est manifestement pas disposé à engager un débat de fond ni même à envisager l'éventualité de variantes budgétaires ou d'une réduction de l'étendue des prestations. Il veut au contraire que la SSR développe, à l'avenir, ses services en ligne. Il tente manifestement d'éviter une modification contraignante de la constitution, comme il l'a déjà fait pour introduire l'impôt sur les médias. L'usam invite instamment le Parlement à intervenir sur ce plan lors du renouvellement de la concession, qui arrivera à expiration fin 2017.

L’Union suisse des arts et métiers usam estime que ses exigences relatives à la 3e réforme de l’imposition des entreprises sont globalement remplies. La proposition d’introduire un impôt sur les gains en capitaux a été très vite écartée du paquet : c’était la réserve fondamentale de l’usam. Plus particulièrement, le compromis intégrant l’adaptation de l’imposition partielle des dividendes permet d’éviter que l’augmentation de l’imposition n’intervienne de manière générale et obligatoire dans tous les cantons.

La Fondation Promotion Santé Suisse ne demande pas moins que le doublement de son budget en matière de prévention des maladies – qui devrait passer à 40 millions de francs. Et ce bien qu’aucune évaluation indépendante et fiable ne démontre l’effet réel des moyens investis. Dans sa réponse à la procédure de consultation relative à l’ordonnance sur la fixation de la contribution pour la prévention générale des maladies, l’Union suisse des arts et métiers usam s’oppose vigoureusement à cette politique des dépenses irresponsable. Il n’est pas tolérable que l’activisme de l’Etat renchérisse encore les primes d’assurance-maladie.

Le Conseil des Etats a aujourd’hui renvoyé au Conseil fédéral le projet de loi sur les produits du tabac. Le mandat donné au Gouvernement est clair : ce projet doit être plus libéral et moins restrictif. L’Union suisse des arts et métiers usam et l’Alliance des milieux économiques pour une politique de prévention modérée AEPM se réjouissent de cette décision et demandent au Conseil national de suivre la Chambre des cantons.

Le Conseil fédéral, qui veut plus d'argent, entend faire passer à la caisse les propriétaires fonciers. Dans un rapport lacunaire, tendancieux et cousu de fil blanc, qui énumère les risques auxquels le secteur immobilier est prétendument exposé, il demande des hausses d'impôts touchant les propriétaires fonciers. L'Union suisse des arts et métiers usam, plus grande organisation faîtière de l'économie suisse, réprouve ce rapport, s'inscrit en faux contre son contenu et exige du Conseil fédéral la suspension de toutes les activités liées à sa mise en œuvre.

Lundi 6 juin 2016, soit un jour seulement après la votation populaire sur l’initiative « vache à lait », l’Office fédéral des routes OFROU publiait des chiffres alarmants. La croissance des heures de bouchons ne cesse de s’accélérer. En 2015, les citoyens ont passé 22 828 heures dans les em-bouteillages – soit 6% de plus qu’en 2014, année où l’augmentation atteignait déjà 5%. Ces chiffres confirment donc l’exigence de l’usam : le Parlement doit de toute urgence trouver des solutions de financement acceptables dans le cadre du Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération FORTA, sans augmentations de l’impôt sur les huiles minérales.

La révision de la loi sur les denrées alimentaires (projet « Largo ») est un cas d’école de dérive bureaucratique. La baisse significative des coûts de la règlementation inutile décidée par le Parlement est ici bafouée. Suite à une table ronde organisée le 26 mai 2016, le Conseiller fédéral Alain Berset veut maintenir « Largo » sans deuxième consultation mais en donnant la possibilité aux milieux concernés de s’exprimer individuellement par le biais d’une consultation informelle. L’usam exige un décrassage massif de « Largo », au même titre que les motions des Conseillers nationaux de Courten et Pezzatti. Il est primordial que celles-ci soient traitées au Parlement le plus rapidement possible.

La Chambre suisse des arts et métiers, parlement de l'usam, a élu deux nouveaux membres de son comité directeur: Georg Staub, président de swissstaffing, et Olivier Mark, président de jardinsuisse. Henrique Schneider est élu au poste de directeur adjoint de l'Union suisse des arts et métiers. Concernant les trois initiatives populaires fédérales "Pour un revenu de base inconditionnel", "Pour la sortie programmée de l'énergie nucléaire" et "Pour un approvisionnement en électricité sûr et économique", l'usam recommande de voter non.