Le Conseil fédéral a décidé de réintroduire une obligation de principe du télétravail. Dans les faits, ce sont les employeurs qui, dans le cadre de leurs plans de protection, définissent quand et si le travail a lieu en dehors de l’entreprise. L’usam exige que les employeurs déterminent la mise en œuvre – sans contrôles bureaucratiques.
La plus grande organisation faîtière de l’économie suisse critique des mesures intrusives, qui sont incompréhensibles. L’usam salue néanmoins le fait qu’il n’y ait pas de nouveau confinement.
Les décisions prises aujourd’hui par le Conseil fédéral sont incompréhensibles. Ainsi les contaminations sont-elles moins nombreuses dans le secteur de la gastronomie qu’ailleurs – et pourtant, de nouvelles mesures lui sont imposées. Dans le monde du travail également, on enregistre moins de contaminations. L’obligation de travailler à domicile est donc disproportionnée.
Le Conseil fédéral reconnaît tout de même la souveraineté des employeurs. C’est à eux seuls de déterminer, dans le cadre des plans de protection, quand et qui travaille en dehors de l’entreprise. Ce principe doit être impérativement respecté.
L’usam exige du Conseil fédéral une stratégie de sortie des mesures imposées qui soit contraignante. Cette stratégie doit être axée sur la logique de la protection ciblée.