Rien ne sera gagné avec le «NON» exprimé aujourd’hui par les urnes. Les heures d’embouteillages enregistrées sur nos routes nationales ont déjà dépassé ces jours-ci le chiffre record de l’année dernière, qui s’élevait à 48 000. Les coûts élevés qui en découlent continuent de peser sur nos PME et sur la population.
Les opposantes et opposants au projet n’ont pas pu démontrer comment réduire la forte augmentation du nombre d’heures d’embouteillage. Ils ferment les yeux sur le fait que nous devons vivre avec une infrastructure routière planifiée voilà 60 ans. Notre prospérité dépend du bon fonctionnement des infrastructures de transport, qu’il s’agisse du rail, de la route ou de la mobilité douce. Les transports constituent un système global et les besoins en mobilité ne cessent d’augmenter.
Tant que les goulets d’étranglement ne seront pas supprimés, les personnes et les marchandises resteront bloquées dans les embouteillages. Et cela coûte chaque année des milliards de francs en pertes de productivité à la place économique suisse. Par conséquent, la nécessité d’agir reste urgente.