L’augmentation de l’imposition partielle des dividendes à au moins 70% frappe les patrons de PME, qui en règle générale détiennent plus de 10% du capital de leur entreprise. Alors que l’actionnaire ne détenant que 0.001% d’une grande multinationale par exemple, et qui a une approche de diversification de portefeuille, ne sera pas doublement impacté. L’usam, en tant que plus grande organisation faîtière de l’économie suisse, n’est pas prête à accepter cette injustice et s’oppose vivement à la remise en cause des acquis fondamentaux de la 2e réforme de l’imposition des entreprises pour les PME.
Avec une augmentation des allocations familiales comme mesure de compensation sociale, les PME passent encore une fois à la caisse. Et devront donc à nouveau payer pour les privilèges des multinationales. L’Union suisse des arts et métiers usam s’opposera avec véhémence à une augmentation injuste de l’imposition partielle des dividendes et à l’introduction de coûteuses mesures de politique sociale sur le dos des PME et des entreprises familiales.