De nombreuses entreprises sont directement concernées par les fermetures ordonnées par les autorités, même si leurs activités ne sont pas expressément mentionnées dans l’ordonnance du Conseil fédéral. Dans la chaîne de création de valeur, les fermetures ordonnées entraînent d’autres fermetures de facto. Ces fermetures de facto doivent elles aussi bénéficier du régime des allocations pour perte de gain. La clause de rigueur prévue par le Conseil fédéral marque un pas vers l’égalité de traitement. Une inégalité de traitement subsiste néanmoins pour les entreprises directement touchées par les fermetures: les propriétaires de sociétés de capitaux reçoivent une indemnité forfaitaire de 3320 francs par mois, soit nettement moins que les personnes à la tête d’entreprises individuelles. L’usam exige que cette inégalité de traitement soit elle aussi corrigée à brève échéance.
Pour l’usam, il est important que les efforts entrepris jusqu’ici par le Conseil fédéral soient perçus et reconnus comme un succès par les PME. En conséquence, l’usam estime qu’il est nécessaire de poursuivre le développement d’un modèle de gestion de crise efficace et de préparer une stratégie de sortie axée sur le principe «les PME d’abord».