En abolissant la TVA, on supprimerait aussi la principale source de revenus de la Confédération, soit quelque 22 milliards de francs par an ou 35% des recettes de la Confédération. Une taxe sur l'énergie pénaliserait les entreprises nationales par rapport à leurs concurrentes étrangères. A plus long terme, de nombreuses entreprises devraient opérer des délocalisations. La proposition de remplacer, en l'espace de quelques années, la TVA par une taxe sur l'énergie provoquerait des turbulences économiques, étant donné que les entreprises et les ménages ne disposeraient que de peu de temps pour s'adapter aux variations marquées de la structure des prix. De plus, l'initiative, antisociale, aurait des effets négatifs sur la répartition puisqu'elle alourdirait plus que proportionnellement la charge des ménages à faible revenu.