«Durant huit ans, j’ai eu le privilège de présider une organisation dont la réputation de pionnière n’est plus à faire», écrit Jean-François Rime, président sortant, dans son discours, qu’il n’a pas pu prononcer lui-même pour cause de maladie. Le concept de « Smart Restart » développé lors du confinement au printemps n’en est que l’exemple le plus récent. L’usam avait déjà assumé un rôle de pionnière en 2010 avec l’adoption de la résolution visant à réduire les coûts de la réglementation.
Mais les pionniers eux-mêmes ont besoin de conditions-cadre appropriées. Lors du Congrès suisse des arts et métiers il y a deux ans, les délégués ont activement appelé l’usam à considérer la numérisation comme une opportunité et à la promouvoir en conséquence. L’usam a pris cet appel au sérieux et a élaboré une charte stratégique à l’intention du Congrès suisse des arts et métiers. Cette charte en appelle à la responsabilité des PME et préconise en même temps de meilleures conditions-cadre pour la promotion de la numérisation. «En tant que plus grande organisation faîtière de l’économie suisse, nous sommes prêts à profiter des opportunités offertes par la numérisation et à la mettre en œuvre activement», écrit Jean-François Rime en conclusion.
Nouveau président et nouveaux membres au Comité directeur
Le conseiller national PDC Fabio Regazzi a pris ses fonctions de président de la plus grande organisation faîtière de l’économie suisse sous les applaudissements et à une brillante majorité. «Les attentes à l’égard de l’Union suisse des arts et métiers sont élevées et c’est très bien ainsi. Avec mes collègues et avec votre soutien, je veux faire tout mon possible pour y répondre», a déclaré le nouveau président devant les délégués. Lors de son allocution, il a souligné l’importance de s’unir contre la multiplication des contraintes dommageables pour l’économie.
Deux nouveaux membres ont été élus au Comité directeur: la conseillère nationale Diana Gutjahr et Silvan Hotz, président Boulangers-Confiseurs suisses SBC.