La mise en œuvre de cette initiative mal conçue se serait avérée extrêmement préjudiciable pour les institutions de prévoyance suisses. Les caisses de pension et le fonds de l’AVS auraient dû éplucher les comptes des entreprises pour chaque investissement. Cela aurait entraîné d’énormes coûts supplémentaires dans la gestion des fonds. Le «non» du peuple suisse à cette initiative est un engagement clair en faveur de la rationalité économique et contre l’instrumentalisation à des fins idéologiques du capital de la prévoyance vieillesse.