La plus grande organisation faîtière de l’économie suisse considère l’extension du certificat obligatoire comme purement motivée par un point de vue de politique sanitaire et non fondée sur des bases factuelles: «une mesure pour une mesure».
L’extension du certificat obligatoire pour entrer dans les restaurants, les salles de fitness ou se rendre sur son lieu de travail, par exemple, constitue une lourde ingérence dans la liberté personnelle des citoyennes et citoyens et dans les relations entre employés et employeurs. Compte tenu de la situation actuelle, cette ingérence n’est ni proportionnée ni appropriée. Elle n’est pas proportionnée, car le Conseil fédéral ne fournit aucune information sur les coûts et l’utilité de l’extension dans les documents mis en consultation. Il n’a donc pas eu recours au moyen le moins intrusif. Au vu de ce qui se passe à l’étranger où le certificat obligatoire s’applique, on peut également douter que cette mesure soit vraiment adaptée pour réduire le nombre d’infections. Les chiffres n’y sont en effet pas plus bas qu’en Suisse.
L’extension du certificat obligatoire est en contradiction avec la suppression des tests gratuits. Les tests sont une mesure visant à obtenir un certificat.
La logique de la protection ciblée a fait ses preuves. Ce n’est pas un hasard si seule une très faible proportion des infections proviennent des activités économiques. L’exercice des activités économiques fait partout l’objet de plans de protection, de traçage des contacts, de dépistage ou de vaccination. L’usam exige la poursuite des modèles qui ont empiriquement fait leurs preuves. Un pilier important de la logique de la protection ciblée est la vaccination. Avec les autres organisations économiques, l’usam a ainsi appelé les entreprises à soutenir la stratégie de vaccination.