Le «compromis des partenaires sociaux», uniquement soutenu par une minorité de l’économie, prévoyait d’introduire dans la LPP des suppléments de rente coûteux et étrangers au système, et de la transformer en une sorte de mini-AVS. L’usam constate avec satisfaction et soulagement que cette approche n’a eu aucune chance au Conseil national et qu’elle a été clairement rejetée à une majorité des deux tiers. En lieu et place, c’est un modèle issu des milieux bourgeois et soutenu par l’usam qui l’a emporté. Ce modèle respecte le principe des trois piliers et s’appuie sur des mesures de compensation conformes au système. La prévoyance vieillesse des personnes travaillant à temps partiel, dont font partie de nombreuses femmes, ainsi que celle des personnes occupant plusieurs emplois est étendue de manière substantielle. Cela renforce le 2e pilier. Bien que le projet entraîne des coûts supplémentaires considérables, l’usam soutient l’axe des décisions du Conseil national. Au vu de la clarté de ces décisions, l’usam attend également du Conseil fédéral qu’il soutienne le projet de réforme de la grande chambre.