53es Journées romandes des arts et métiers

Organisée les 25 et 26 juin à Champéry, l’édition 2020 des Journées romandes des arts et métiers a été placée sous le thème «Le défi démographique» avec:

Alain Berset, conseiller fédéral, chef du DFI

Horaires et lieu des conférences

  • Ouverture: 25 juin 2020 Ă  9h30
  • ClĂ´ture: 26 juin 2020 Ă  12h
  • Lieu: Palladium de ChampĂ©ry (Website / Google Maps)

 

Programme des conférences

Programme détaillé Journées romandes des arts et métiers 2020
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Mesures de protection contre le Covid-19 pour les JRAM 2020
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Nouvelles de Champéry

Jeudi, 25 juin 2020

Allocution d’ouverture

André Berdoz, vice-président usam

Je vous souhaite la bienvenue à Champéry, nous sortons d’une crise qui a secoué nos habitudes. Cette édition est extraordinaire parce qu’elle a lieu. Merci à tous de respecter les mesures de protection. Je vous souhaite une belle journée!

Les défis de la prévoyance professionnelle

Alain Berset, conseiller fédéral

C’est un grand plaisir de revenir ici je suis venu comme parlementaire, puis comme conseiller fédéral en 2013. C’est la première fois que je me désinfecte les mains à la poire. J’ai déjà eu deux rencontres internationales ce matin à Genève et notre agenda est minuté. Merci pour votre accueil c’est la première fois que je parle devant une salle, c’est la première fois depuis bien longtemps. Gustave Flaubert : on arrive à faire de belles choses à force de patience et de longueur de temps. De la patience, il en faut aussi pour réformer l’AVS et la prévoyance. C’est un défi majeur pour la Suisse et l’économie. Des assurances bien financées, solides, fiables, c’est aussi synonyme de sécurité et de prospérité économique, ce dont nous avons besoin. Plusieurs défis centraux, le défi démographique. Et à la fin il faut une majorité dans une votation populaire. On a souvent repoussé ce problème.

Sur le vieillissement démographique, qui se poursuit et sera très rapide en 2020 et 2030. Une génération entière va quitter le marché du travail. Plus d’un million de personne supplémentaire à la retraite. De 18% à 25% de la population. Chance pour les jeunes, mais aussi un risque pour l’économie, de pénurie de main d’œuvre. Des enjeux extrêmement importants. Nous sommes un pays ouvert, c’est aussi pour la mobilité de la main d’œuvre. La santé représente 80 milliards par an. Sans la main d’œuvre étrangère, le système serait assez vite par terre. Cela représente 60% dans les hôpitaux à Genève.

L’élément financement: dans le ralentissement économique très fort actuel et suite à une année boursière mauvaise l’année dernière, les marchés financiers jouent un rôle important dans le calcul des rentes. Nous ne sommes pas une île. Nous avons évité un lockdown. Globalement notre économie a continué à fonctionner. L’usam a fait une étude sur la productivité. Il y a donc aussi des éléments positifs. Pour le 2e pilier nous avons un accord partiel auquel l’usam n’adhère pas. Tout le monde a une bonne idée mais je n’ai pas encore vu celle qui nous permettra de réunir les avis. Nous travaillons beaucoup là-dessus et je vous propose d’entrer en dialogue. Menons cette discussion ensemble. Je suis naturellement ouvert.

CENTRE PATRONAL: nous réfléchissons à une solution innovante basée sur le fait que l’on se base sur la durée de cotisation et plus d’un âge de la retraite.

AB: Nous avons parlé déjà d’âge de référence. Le nombre d’année a déjà été thématisé. Nous pouvons mener une nouvelle fois la discussion même si cela n’a pas abouti. Je suis heureux de voir que vous travaillez sur d’autres solutions, toutes sont bonnes à prendre. Sur le deuxième pilier, si vous avez cotisé durant 10 ans ou 40 ans donne une situation différente. Nous avons beaucoup 1600 caisses de pensions, avec une immense diversité. On a toujours essayé d’apporter une solution unique.

Economiesuisse: Nous avons demandé un plan pour une deuxième vague. Pourquoi le conseil fédéral n’a pas donné un plan d’action? Quid du Covid Graben?

AB: nous nous sommes beaucoup impliqués pour minimiser les dégâts. On a cherché l’équilibre – avec 75% à 80% de l’économie qui continue à fonctionner. La Suède est par terre, la Suisse a été remis sur la liste des pays recommandés. Nous gardons cette flexibilité. Deuxième vague : le but c’est de l’empêcher. Nous l’avons publié le 19 juin, même si c’est passé un peu inaperçu. On ne peut pas rester dans le droit d’urgence. Nous devons réussir à avoir un découplage entre les activités et les infections. Ces mesures nous coûtent aussi, c’est difficile, mais c’est le seul moyen. Nous voulons empêcher toutes fermetures. On ne devrait pas devoir revivre ce que nous avons vécu ces mois. En regardant ce qui se passe autour de nous, on voit dans les milieux de la fête que, à cause du bruit, les gens crient, chantent et se crachent dessus pour s’entendre. Le cas du concert à Mulhouse notamment avec 2500 personnes. Nous gardons les règles de base. Distance, masque si nécessaire et recomposition possible des liens. Le Conseil fédéral souhaite que les cantons prennent des responsabilités. Nous sommes prêts à nous engager avec eux. La réapparition des virus saisonniers rendra la situation plus difficile. Cela durera jusqu’à ce que l’on dispose d’un vaccin efficace. Je dis bien «efficace»!

Pascal Schouwey: Covid et recettes du deuxième pilier?

AB: Très difficile à estimer. La Confédération a engagé plus d’un budget annuel face à cela. On a une incertitude énorme sur l’endettement et le budget fédéral. Cela se compte en dizaines de milliards. Cela sera un choc brutal et violent aussi pour les assurances sociales. Il faudra du temps. Aller aussi vite que possible et … aussi vite que possible avec la réforme de la prévoyance!

Pierre-Daniel Senn, Neuchâtel: La perspective pour Neuchâtel est très noire. Avant 2022 pas de reprise. Au contraire. On a discuté des mesures. On avait deux demandes. La prolongation des RHT sans délai d’attente. C’est notre message.

AB: Je connais bien l’économie neuchâteloise pour y avoir travaillé et toutes ses spécificités. Neuchâtel après la crise horlogère a été innovante, puis cela s’est essoufflé. Cela sera difficile pour les régions fortement tournées vers l’international. Or cette vague ne diminue pas globalement. Donc des conséquences au-delà de 2021. Je prends note de vos préoccupations, nous avons retenu de la crise le fait que nous pouvons faire beaucoup plus simplement.

Débat politique: prévoyons autrement!
  • SB: Samuel Bendahan, conseiller national (PS/VD)
  • JG: Johanna Gapany, conseillère aux Etats (PLR/FR)
  • FR: Fabio Regazzi, conseiller national (PDC/TI)
  • HUB: Hans-Ulrich Bigler, directeur de l’usam

JG: Nous avons un point commun ici. Nous avons des doutes sur le système de retraite. Si nous voulons continuer avec la solidarité intergénérationnelle et les trois piliers, nous devons redonner la confiance aux jeunes générations.

FR: Le défi est énorme et nous avons connu des échecs sur ce thème. Le projet actuel mélange la donne des trois piliers. C’est un aspect critiquable. Le projet de l’usam va dans la bonne direction. On peut le corriger mais il ne faut pas abandonner le principe des trois piliers.

HUB: Nous proposons une autre solution. L’urgence est énorme, on ne doit pas accepter le fait que les jeunes financent les rentes pour les vieux. Les trois piliers sont menacés.

JG: Il est important de travailler les trois piliers ensemble et de ne pas les confronter. On a certaines lacunes, le premier pilier de toute urgence. Dans le deuxième pilier également. Et pour le 3e pilier, nous devrons sensibiliser la population. Donnons les moyens de bien vivre car nous vivrons plus longtemps.

SB: Qu’est-ce que cela signifie de s’attacher à un système, les trois piliers, si d’autres solutions qui améliorent le système sont meilleures. Ce n’est pas une religion. Soyons créatifs. La baisse de la déduction de coordination. Si une autre solution est possible, pourquoi pas?

JG: L’exotisme dans la prévoyance professionnelle, cela ne donne jamais rien de bon. Le système de manière générale n’est pas mauvais, mais le marché du travail a changé et il faut adapter les deux premiers piliers sans tout chambouler.

FR: Réalisme, c’est le mot clé. On a cherché à contenter tout le monde. On risque de ne satisfaire personne. Donc il faut baisser le taux de conversion. On peut le laisser à 6%. La réforme proposée coûte 3 milliards…

HUB: Notre proposition date d’il y a un an. Après la consultation, nous avons un compromis. Nous entrons en matière sur la déduction de coordination. Et tenir compte des bas salaires. Dans la proposition des syndicats et de l’Union patronale, un point est inacceptable. C’est de financer avec une différence de cotisation. Cela se traduirait par un problème de compétitivité. Dans notre solution, cela coûte environ 2 milliards.

JG: Le sujet est délicat. Il faut dépolitiser la question. Importante aussi, la politique de la BNS. Tout ce qu’on est en train de subir avec les taux négatifs. Il faut pouvoir en discuter.

SB: Comment on va pouvoir discuter cette question. Cet argent n’est pas jeté par les fenêtres. Cet argent va être réinjecté par la propension marginale à consommer. Dans le bas de l’échelle, cet argent est plus vite utilisé dans l’économie. Cela relance le système économique. Et également dans le deuxième pilier. Le problème est compliqué et il y a plein de fils. C’est une question d’allocations de ressources et c’est là-dessus qu’il faut se mettre d’accord. Et les gens de votre bord devront aussi faire des compromis. Les gens qui étaient au front du Covid ont des salaires misérables.

HUB: Nous ne pouvons pas accepter la redistribution car c’est un mélange entre premier et deuxième pilier. Il faut changer les paramètres pour garantir le niveau des rentes.

JG: L’objectif politique c’est de viser le fait que chacun puisse cotiser et vivre décemment. Le taux de conversion est un outil calculé par rapport aux paramètres de vie. Et cela doit pouvoir être adapté. Mettre cela sous la responsabilité du politique, cela ne marche pas. Il y a d’autres leviers pour agir, il n’y a pas que le taux de conversion

FR: La ligne rouge à ne pas dépasser, ne pas introduire dans le deuxième pilier la redistribution des rentes. Pour le reste, nous sommes prêts à discuter. Ce n’est pas une religion ou un dogmatisme, c’est un principe de base. Si nous ne le respectons pas, cela sera fatal aux deux piliers.

SB: Hausse de l’âge de la retraite: je n’ai pas de problème avec ça. Mais dans votre démarche les rentes seront plus basses et les chômeurs seniors, cela existe! Je suis pour une vraie flexibilité de l’âge de la retraite. Qui apporte le choix aux gens et pas seulement aux entreprises.

FR: Je suis content de voir que le collègue Bendahan n’est pas dogmatique. Il devrait toutefois parler avec les collègues de son parti. Mais toute mesure a son coût à payer. Les entreprises doivent passer à la caisse et notre économie a un problème de compétitivité.

JG: Le monde du travail est mouvant et dynamique. Il y a de la place pour tout le monde sur le marché du travail. Mais il faut faire des adaptations politiques pour que cela fonctionne pour toutes les classes d’âge. Aujourd’hui on a de la place pour tout le monde. Sur l’âge de référence de la retraite, il serait entre 62 et 70 dans la réforme AVS 21. Il faudra l’intégrer au 2e pilier.

HUB: lors de la votation du PV 2020, l’augmentation de 70 francs l’a coulée. Et actuellement, on ne peut pas augmenter le niveau des cotisations. Il faut discuter des solutions qui trouvent la majorité sur l’âge de la retraite. Deux ans cela ne passerait pas. On avait proposé un système d’échelles. Je pense qu’il faut passer à 65 ans pour les femmes et les hommes dans un premier temps.

Jean-François Rime: On devrait fixer un minimum de cotisations à 42 ans.

JG: C’est une excellente idée, de fixer le début des cotisations

SB: pas d’apriori contre cela, cela fait assez sens. Parfois cela n’est pas si simple, mais de réfléchir comme ça serait un progrès.

Pascal Schouwey: Quelle est la probabilité de refus actuel?

SB: Difficile d’arriver à une majorité actuellement.

JG: Il ne faut jamais avoir peur de l’avis de la population. Un refus ne veut pas dire qu’on doit s’arrêter. C’est une campagne intéressante à mener.

FR: Il faudra trouver d’abord une majorité au parlement. Le problème est urgent et il faudra ensuite se penchera sur la prochaine réforme!

14h-15h: La valeur des PME, en temps de pandémie!
  • AK: Alexa Krattinger, responsable de la politique fiscale et financière, usam
  • HS: Henrique Schneider, directeur adjoint de l’usam
  • JHB: Jean-Hugues Busslinger, Centre Patronal

AK: Laurence Paristd avait presque enflammé la scène avec sa PME attitude ici il y a deux ans. La voix des PME doit se faire entendre à Berne. Voici les tendances où les PME se démarquent. Elles croissent le plus. Au plan des emplois, c’est deux-tiers. Et la même tendance pour les apprentissages, presque 70%. S’agissant de l’âge des employés, les PME valorisent les seniors. Du côté des femmes, 32% des dirigeants sont des femmes. La tendance sera plus forte à l’avenir. Un tiers des PME sont actives dans le commerce extérieur. Pour la place financière, elles représentent plus de 90% sont des petites et moyennes entreprises. Quel est le défi démographique? Continuer à engager, à former et à innover.

Puis, ce fut la claque de la crise sanitaire. Et donc une claque aux habitudes. Cela commence le 27 février, jusqu’à atteindre l’état d’urgence. On voit les étals vide. Début avril, le pic est atteint. Puis on passe à la phase d’endiguement. Les plans de protection par branche. Le 27 avril les coiffeurs rouvrent. Dès le 11 mai on parle des écoles primaires. On retrouve un rythme avec les enfants.

Durant cette phase, l’usam a compté sur une équipe de choc. Et obtenu les intérêts à zéro pourcent. Et ce fut ensuite le bras de fer avec la grande distribution. Nous avons eu beaucoup d’échanges, des conférences téléphoniques de trente personnes. Puis nous avons lancé le smart restart, pour donner un signal de retour à la normale. Le concept a obtenu l’aval du parlement. Puis un programme d’action à trois piliers: alléger les charges sur les entreprises. Renforcer les conditions cadres – et remédier au dommage. Enfin, le renoncement systématique à de nouvelles charges pour les entreprises. Dernier volet, la revitalisation de l’économie: politique budgétaire saine, ne pas reporter les charges sur les prochaines générations.

HS: Je veux partager avec vous deux histoires cachées. Deux aspects ont surgi durant cette crise. D’abord sur le cautionnement. En mars, on pensait que 80000 ou 100000 entreprises seraient touchées. Nous avons parlé avec le département des finances à plusieurs niveaux. Une aide était acceptable mais nous ne voulions pas de casco concrète, en revanche une aide remboursable seulement pour les liquidités. Le casse-tête: comment présenter une demande? Le guichet Easy.gov existait déjà. Comme c’était un guichet unique, ce pouvait être le point de départ pour fournir des aides transitoires. Le deuxième point était plus complexe. Au début, la Confédération voulait une aide basée sur le bénéfice. L’usam s’y est opposé, il fallait seulement pouvoir montrer que la PME était touchée par les mesures du Conseil fédéral. Nous avons trouvé la solution actuelle: autodéclaration basée sur le chiffre d’affaires. Trois leçons à en retenir. Nous sommes un partenaire politique et pour le développement de mécanismes concrets. Comme l’iceberg, nous sommes aussi actifs de manière non visible. Troisième point: Easy.gov. a fait ses preuves.

La deuxième histoire cachée. J’ai entendu dans une séance que le PIB se réduirait de 10%. Puis 5 minutes plus tard, le responsable du SECO annonce que les nombres d’heures sont réduites de 25%. En mettant les deux points ensemble, cela correspondait à la conclusion totalement contre-intuitive, d’une augmentation nette de la productivité. Bien sûr, les données sont annuelles, ce sont encore des estimations. Mais partout, dans d’autres pays, les heures travaillées ont diminué et la productivité a progressé de 8% à 20% au premier semestre en 2020. Ce constat est sidérant, étonnant, stupéfiant: c’est une explosion de la productivité comme jamais connue!

Pourquoi? les économistes n’ont pas de réponse. A court terme, cela est dû à la déréglementation d’abord. La plupart des administrations ont proposé plus de souplesse. Les entreprises se sont montrées aussi plus ouvertes face aux nouvelles technologies. Est-ce que les autorités sont prêtes à poursuivre le mouvement? Si oui, la productivité augmentera, moins peut-être, mais elle augmentera.  La réorganisation du travail, notamment dans les services, a permis cette augmentation de productivité.

L’usam estime qu’on peut apprendre de tout cela. Pour revitaliser le marché intérieur. Avec un droit du travail assoupli. Avec une réduction des coûts réglementaires. Et par la poursuite de la numérisation. Le télétravail n’est pas un monstre, c’est une aide qui nous permettra d’augmenter notre productivité. Cela dit, notre expérience porte sur deux mois.

JHB: Quelques enseignements pour les futures crises ou de prochaines vagues. J’enfonce quelques portes ouvertes: que l’activité économique est restée à un niveau élevé. Ce qui veut dire qu’il faut anticiper. Durant cette crise, il a fallu rééexaminer le lien client-fournisseur, repenser le modèle d’affaires – comme dans la gastronomie. Avec de nouveaux services, de nouveaux produits (du gel hydroalcoolique). Pour le télétravail, ce fut une question d’organisation, de commande de matériel, des connexions aménagées. En dix jours, tout fonctionnait. Ce qui nous a frappé, c’est l’absence d’un coussin de sécurité financière.

Quelques constats politiques: parmi les forces, notre tissu économique est résistant, résilient, nos atouts sont la formation professionnelle, l’innovation, un marché du travail souple et ouvert, qu’il faut éviter de scléroser. Et des conditions cadres attractives, structures souples, locales, réactives. Côté faiblesses, la difficulté à distinguer entre aide d’urgence et une compensation intégrale du chiffre d’affaires. On ne peut pas attendre cela d’une autorité. L’importance d’avoir de bons rapports avec les autorités cantonales. Le risque, c’est qu’une fois qu’on a été étatisé, c’est difficile d’en sortir. Et remettre l’Etat dans son rôle de subsidiarité.

L’affaiblissement de la responsabilité individuelle, l’envie d’avoir des règles de plus en plus précises, cela évite de se prendre en main. On l’a vu particulièrement en Suisse romande. Il a aussi la tentation pour se prémunir contre tous les risques. On peut toujours avoir ceinture et bretelle mais ce n’est pas comme cela que l’économie progresse. Sur le nouveau rapport à la proximité, il ne faudra pas trop en attendre non plus. Dernier point, l’homme est un animal social et il a besoin de contacts. Il n’y avait qu’à voir les sourire ce matin au café.

15h-15h15: Campagnes de votations usam du 27 septembre 2020

Corinne Aeberhard, responsable de la communication

Nous nous engageons pour les 500000 PME qui ont une importance systémique. Nous avons lancé une campagne d’image avec Ringier et Axel Springer. Et un livre sur la valeur des PME. Cette série de portrait est parue dans plusieurs médias, dont l’Illustré et Le Temps.

Nous entrons dans une période de campagnes politiques difficiles. Au premier chef, nous nous engageons contre l’initiative de limitation, contre la libre-circulation. Pour le commerce international, pour la main d’œuvre et pour la formation professionnelle et le marché du travail. Nous avons présenté notre point de vue en février avec les images. En dépit des critiques, la crise sanitaire a montré que nous avions raison – le système de santé n’aurait pas tenu sans les collaborateurs venus de l’étranger. Nous présentons une vidéo dans laquelle un personnage ne peut plus compter sur aucun service par manque de main d’œuvre.

Oui à la conciliation vie familiale – vie professionnelle. Les parents qui travaillent à plein temps et sont pénalisés à trois niveaux, dont la déduction de frais de garde des enfants. Nous travaillons avec des clips vidéos qui mettent en scène une architecte qui concilie vie familiale et vie professionnelle. Congé de paternité. La Chambre suisse des arts et métiers a voté contre. Pour nous soutenir, vous pouvez participer aux campagnes, publiez nos articles ou nous demander des argumentaires.Nous pouvons gagner ces campagnes et je vous remercie.

15h45 – 16h45: Raconte-moi ton entreprise et je te dirai qui tu es!
  • PL: Pascale Leutwiler, PL coaching et UNAM
  • SC: Steph Cruchon, Design Sprint SA
  • DMK: Delphine Marti-Kaufmann, Kaufmann & Fils SA
  • SDK: StĂ©phanie Dellandrea-Kaufmann, Kaufmann & Fils SA
  • TP: Thomas Pigneur, François Sport

PL: Durant la crise de 2008, nous avons déménagé et engagé des collaborateurs. Ce fut une bonne année. Puis nous avons valorisé les employés en les responsabilisant. Notre fils a fait un apprentissage de construction métallique pour reprendre l’entreprise. Puis, nous avons digitalisé l’entreprise et commencé de penser à la transmission. Nous avons racheté un grand garage. Notre fille nous a rejoint au secrétariat.

Janvier 2020 tout va bien, la reprise doit se faire et les carnets de commande sont pleins. Quand la crise est arrivée, nous avons pris le temps. Lundi les employés partent sur le chantier, une heure plus tard ils sont de retour. Il a fallu les rassurer et trouver des solutions. Au milieu de tout cela, on a poursuivi la remise de l’entreprise à nos enfants. On a fait quelques nuits blanches.

Dans la foulée, nous avons mis au point un distributeur de désinfectant, le totem Leutwiler, que nous avons livré un peu partout. Nous avons maintenant 17 employés. Comme coach, je travaille à 50% dans l’entreprise familiale. Prendre distance, cela s’apprend. Et comme je n’y suis plus tous les jours je vois des choses qu’on ne voit pas quand on est tout le temps sur place.

TP: C’est une PME familiale, à l’origine en ville de Morges, créée en 1985, avec service clients pour de la vente puis de la location de matériel pour les sports d’hiver. En 2006, nous nous installons au nord de Morges. En 2016, il a fallu donner un coup de jeune dans la communication sur l’extérieur. Avec le site internet.

SC: On a fait un design sprint, inventée chez Google à l’interne. Pour des nouveaux services et produits. C’est notre spécialité. Atelier de co-création en réunissant les gens à l’interne pour se renouveler et rapidement, en cinq jours. On va mettre au point un prototype. Premier jour, comprendre, avec des post-its. Deuxième jour, c’est esquisser, chacun imagine des solutions sans communiquer. Jour 3, c’est décider, des planches de solution anonymes. On vote ensuite de manière anonyme. Jour 4, on commence le prototype et on termine le cinquième jour. Le résultat. Actuellement, le site est premier dans les sites de la région.

TP: Nous avons poursuivi avec une campagne d’image originale avec une dessinatrice. Le plus important, c’est de faire travailler les gens durant quelques jours de manière intense. Au terme d’une expérience de cinq jours entre les collaborateurs, le décideur fait son choix.

DMK et SDK: Le fils, c’est notre père! 156 ans, 5e génération. On reprend l’entreprise après quatre générations de patriarcat. Première génération féminine. Nous avons quatre apprentis et un nouveau bâtiment. Trois secteurs professionnels et une boutique, notre touche féminine. Réactivité et agilité. Ce qui a eu toute son importance durant le Covid. Première réunion de crise le dimanche soir. Il faut communiquer aux collaborateurs. On a pris le temps d’expliquer. Puis tout se fait en présentiel ou sinon par téléphone. On a fait du learning by doing. La proximité comme nous a porté. Cela a renforcé les liens. Et avec les clients. Dans l’horlogerie, des commandes de masques ont été lancées pour leurs succursales pour la Chine. Nous avons acheté tous les masques disponibles chez nos fournisseurs. La boutique au centre ville a fermé.

Dans le nouveau bâtiment la place était disponible. La quincaillerie est restée ouverte, on a mis en place ce qu’il fallait et les vendeurs ont beaucoup couru pour passer des clients sur le parking au stocks… Mais il fallait encore communiquer pour que cela fonctionne. Le plexiglas a explosé, les masques, les gants latex, il a fallu faire des recherches pour approvisionner nos clients.

Perspectives économiques: c’est compliqué dans l’horlogerie. On sent que ça souffre. Le bâtiment marche. Les magasins aussi et les clients sont enthousiastes – il y a aussi du soutien au commerce local. Au niveau commercial, depuis quelques crises, nos clients ont des réserves zéro, d’acier, même de vis. Donc nous avons beaucoup de stocks, c’est notre grande force. 400 000 références et des milliers de tonnes d’acier. Il faudra continuer à se réinventer.

Durant la crise, nous avons beaucoup communiqué sur Internet. Chaque vecteur a sa clientèle. C’était notre première crise comme directrice, on a pu tester notre complémentarité, notre baptême du feu, ce fut très enrichissant. Et avec beaucoup d’humilité.

Vendredi, 26 juin 2020

08h30-09h15: La politique de l’usam: entretien avec le comité directeur
  • PDS: Pierre Daniel Senn, vice-prĂ©sident UPSA
  • AB: AndrĂ© Berdoz, vice-prĂ©sident usam
  • OM: Olivier Mark, prĂ©sident de JardinSuisse

AB: Nous sortons du Covid de manière extrêmement optimiste. Je n’ai pas eu besoin de fermer mon entreprise. J’ai mis une personne en RHT. Il a fallu équiper le télétravail. Une période intéressante. Les planificateurs ont travaillé à distance et les techniciens se sont adaptés au contexte.

OM: Une période extrêmement éprouvante au cours de laquelle j’ai dû donner toute mon énergie à mon mandat de président de JardinSuisse. Leur survie était en jeu et il fallait servir nos membres comme nous l’avions promis.

 

PDS: Vendre des voitures à distance?  Les voitures sont un produit émotionnel et ne peuvent se vendre à distance. Le carrossier pleure. Dans l’entreprise j’ai passé mon temps à rassurer mes collaborateurs. Puis les enthousiasmer à raconter la même chose à mes clients. Côté associations, j’ai eu les oreilles rouges à force de téléphoner. En représentant toute l’économie, nous avons pu parler d’une seule voix au Conseil d’Etat. Il faut selon l’usam améliorer les conditions cadres pour améliorer la productivité. C’est ce que nous devons continuer à faire en améliorant la productivité.

AB: Nous étions à l’écoute de nos membres et puis des chefs d’entreprises nous ont appelé pour du conseil. Avec l’armée, nous avons fait beaucoup d’exercice. Avec l’usam, nous avons beaucoup réalisé et de bonnes choses. Les solutions ne se trouvaient pas dans un tiroir, il a fallu les trouver et les mettre en place. J’ai participé durant trois ans à l’amélioration d’Easy.gov et nous avons pu voir que cela avait bien marché. Pour la suite, il faudra voir, certaines entreprises mettront peut-être un peu plus long à rembourser. Je recommanderais à mes collègues patrons de toujours garder quelques réserves et de ne pas trop compter sur l’Etat.

OM: La fermeture des points de vente signifiait la fermeture des ventes de plantes. Les produits auraient dû être jetés dans les trois mois. J’ai dit à un collègue, occupe-toi de tes plantes et de ta femme, nous nous occupons du reste. Les gens de l’usam ont toujours été disponibles et trouvé des solutions rapides. Sans ce bon partenaire, nous aurions perdu des milliers d’emplois. Pour être durables, il faudra pouvoir compter sur une économie saine. Toutes ces prestations, ces politiques publiques et environnementales, devront être payées par les entreprises. On devrait toujours garder à l’esprit le coût de la mise en œuvre. En le rappelant aux parlementaires et aux administrations.

Votations

Avions: Il faut pouvoir se protéger contre les missiles, les attaques bactériologiques ou électrostatiques. L’usam s’est prononcée pour les avions de combats. Cela donne des places de travail.

Initiative de limitation: PDS: Cela fait penser à l’illusion d’un paradis perdu et je vois que l’UDC ne voit pas la générosité de l’Europe. J’ai vécu la période avant les bilatérales et l’accord avec la CEE ne portait pas sur la libre-circulation des personnes. On était bloqués pour engager des collaborateurs. On nous conseillait de les engager au gris ou d’arroser tel fonctionnaire ou tel parti. Ces choses, je ne veux plus les voir. Cette initiative demande un passe-droit que les pays fondateurs de l’Europe n’ont pas.

Frais de gardes des enfants. OM: Nous manquons de personnel qualifié. Les PME françaises connaissent une pénurie de personnel qualifié. Nous aussi. Lors des remises de diplômes, nous avons la parité. Que se passe-t-il ensuite? Le calcul est le suivant: rester à la maison me coûte moins cher que de faire garder mes enfants. Nous allons perdre les compétences.

Congé paternité. AB: A l’usam, une très large majorité s’y oppose. Je dis halte à tous ces congés non payés qui se multiplient. Laissez-nous la liberté de remercier nos collaborateurs comme nous le voulons. OM: une majorité de la chambre avant le Covid était pour les deux semaines. Ensuite c’est une question de cohérence: demander des millions à la Confédération et demander aux entreprises de payer. Nous avons donc changé d’avis par cohérence et par prudence. Chacun votera selon son âme et conscience.

09h15 – 10h30: Habitat, mobilité et énergie du futur: quelle stratégie?
  • GA: Gerhard Andrey, Liip SA et conseiller national Verts
  • GH: Gregor Hubbuch, Swiss Engineering UTS
  • KB: Karine Boson, HES-SO Valais Wallis
  • MG: Martin Gonzenbach, EPFL Fribourg et Smart Living Lab

GA: Quelque chose de similaire à la miniaturisation des ordinateurs et à la démocratisation de l’information, se passe dans la 3D et les manufactures. Soudain, il serait peut-être moins intéressant d’envoyer des machines à l’autre bout du monde et de produire si loin pour ramener tous ces objets ici. La Suisse peut jouer un rôle de premier plan dans ce magnifique projet de l’économie circulaire. Il faut aussi les conditions cadres. Avec la loi sur le CO2, nous avons fait un grand pas en avant. De plus en plus de choses vont pouvoir s’imprimer à la maison.

KB: Je suis né dans une famille d’entrepreneurs, dans les transports. J’ai fait des études en emploi en économie d’entreprise. J’ai choisi l’orientation énergie management par le professeur Stéphane Genoud. J’ai proposé une étude à l’entreprise Lüginbühl. Et je me réjouis de voir qu’ils ont électrifié un camion pour le ramassage des ordures, qui sera actif l’an prochain à Sion. J’ai aidé un entrepreneur dans la transition énergétique. Depuis août dernier, je travaille sur plusieurs projets. La rénovation énergétique des hôtels de montagne. Nous valorisons le contrat à l’amélioration de la performance énergétique. Autre projet, nous aidons les communes à poser des panneaux solaires sur leur toit. Le choix est parfois difficile, les prix sont très variables. Toute commune peut s’inscrire et nous les aidons. Leur toit fait partie d’un appel d’offre groupé. Et le vendredi, je retourne à la vie réelle dans l’entreprise. Beaucoup d’entrepreneur ont envie d’aller de l’avant mais ils manquent de temps et de visibilité.

MG: L’habitat comprend en fait tout l’environnement bâti. Les thèmes liés à mon approche sont la démographie, la santé, l’empreinte environnementale, les ressources et les matières premières, la qualité urbaine, les aspects sociaux et multiculturels, les aspects patrimoniaux, les aspects liés à la rénovation, l’aménagement du territoire. On atteindra les limites de la grande pendularité. Autre sujet, le télétravail, dont les répercussions sur le plus long terme redéfinira la répartition des espaces pour le travail entre la maison et l’entreprise. Une tendance aussi, c’est la coopérative d’habitation. Pour amener de la nouveauté, développer les éco-quartiers, sur d’anciennes friches industrielles, des terrains souvent bien situés au centre des villes. Les formes de mobilité et d’énergie vont aussi changer. Nous sommes un centre de recherche et nous mettons l’accent sur les technologies de construction, le confort, le bien-être et les usages, les systèmes énergétiques et les processus de construction et de conception. Au service de l’humain et non des bâtiments. Le bâtiment expérimental NeighborHub est de retour sur le site du BlueFactory à Fribourg. L’ancien site de cardinal voit émerger un nouvel éco-quartier innovatif.

 

GH: Le rôle des infrastructures vertes dans la lutte contre le changement climatique. Le changement climatique doit être ralenti. La loi sur l’énergie vise à renforcer l’utilisation des énergies renouvelables domestiques. Cela en vaut la peine. Plus nous en avons, moins la Suisse dépend des importations d’énergie fossiles. Nous devons aussi penser à restructurer les réseaux d’approvisionnement en énergie. Quel sera l’avenir de la mobilité? Elle devra être neutre sur le plan climatique. Dans l’habitat aussi, avec des maisons connectées et automatisées au maximum. Les ingénieurs sont les pilotes des projets, et l’exécution et la finition aussi.

11h00-12h00: Marché du travail: formation et valorisation du capital humain
  • CD: Christian Dandrès, conseiller national (PS/GE)
  • FF: Fabien Fivaz, conseiller national (Verts/NE)
  • CJ: Charles Juillard, conseiller aux Etats (PDC/JU)
  • LA: Leif AgnĂ©us, prĂ©sident swissstaffing.

FF: Le vieillissement de la population et la baisse des naissances ne m’inquiètent pas outre mesure, mais ce sont des défis à prendre en compte en politique. La formation continue et les étapes de la vie, les nouvelles technologies. Tout cela nécessite d’importants changements, comme la question de la numérisation.

CJ: Chacune et chacun doit trouver sa place dans cette société. Pourquoi devient-on plus vieux et en meilleure santé dans le Jura. Le défi principal pour nous, c’est la démographie. Notre population augmente parce qu’elle vieillit. Il faut mettre en place ce nouveau contrat social. Et en matière de formation, c’est la réactivité qui est problématique. C’est un enjeu. On parle d’une Suisse à dix millions d’habitants. Il faut densifier, décentraliser par rapport aux villes. Nous sommes prêts à vous accueillir dans le Jura.

LA: J’aimerais parler de l’importance de la formation continue. Une fois que j’ai fini mes études, que je suis dans une entreprise, l’entreprise progresse plus vite que ce que je suis capable de faire. D’où la nécessité de la formation continue.

Rente-pont.

FF: A un certain âge, sortir du marché du travail devient difficile. Mais ce n’est pas une modification de l’âge de la retraite en tant que tel. Il faudra donc trouver d’autres solutions. S’en tenir à l’augmentation de l’âge de la retraite, cela ne suffit pas.

LA: Un chômeur âgé est tout autant une catastrophe qu’un chômeur plus jeune. Il faut voir ce que chacun est prêt à faire et jusqu’à quel âge. Il y a des amalgames générationnels et des complicités qui se créent entre les générations et cela donne une bonne dynamique.

CD: Je suis confronté comme avocat social à des situations difficiles à rétablir. Il faut voir les entraves à la formation et à la formation continue à partir d’un certain âge, cela devient difficile. Le système privilégie les personnes jeunes avec déjà un haut niveau de formation. Les bases du Conseil fédéral durant le Covid peuvent permettre d’aller plus loin. A Genève, depuis l’an 2000, nous proposons des chèques de formation de 750 francs par année. Et nous avons aussi introduit un déplafonnement des systèmes de bourses. Il faut travailler à tous les niveaux avec des solutions concrètes.

CJ: Je crois beaucoup au partenariat social. Dans ce pays, il y a un génie de la discussion entre partenaires sociaux, par branche, voire par entreprise. La formation continue se décide avec les branches et les administrations publiques. L’Arc jurassien est coutumier des crises toutes les 5 à 6 années. Dans les périodes de réduction d’horaires de travail, pourquoi ne pas faire de la formation continue et améliorer l’employabilité.

LA: Parlons plutôt de flexibilisation de temps de travail. A chacun de voir ce qu’il veut faire de manière responsable.

FF: Je vois dans mon entourage des gens qui ont des enfants et souhaitent prendre un 80%, or face au patron ou à la patronne, c’est difficile car c’est perçu comme une baisse de motivation. Mais c’est seulement que ces personnes souhaitent partager leurs tâches. Sur la flexibilisation, cela devrait passer par un dialogue.

LA: Si l’entreprise n’accède pas à ces demandes, elles risquent de perdre leurs collaborateurs.

CD: Certains salaires ne permettent pas de vivre à moins de 50 km de Genève. Il y a des arbitrages politiques à faire. La formation permet les reconversions. Vous ne pouvez pas faire une reconversion dans le domaine des soins si vous n’avez pas déjà un certain niveau de formation. Pour des formations plus ciblées, cela peut se faire dans le domaine du partenariat social.

CJ: Il faut éviter de tout réglementer de manière identique dans tous les domaines, mais travaillons sur les conditions-cadres de manière souple. J’ai été 13 ans aux finances et donc enclin à dire non à tout. Dans le domaine de la santé je ne suis pas certain que nous ayons besoin que de personnel qui ont des niveaux de HES. Nous avions une responsable de crèche, une sœur très compétente et très expérimentée, qui n’avait pas de formation. Lorsque la nouvelle loi sur les crèches est entrée en vigueur, cette personne n’a pas pu rester et elle a été remplacée par une personne qui sortait d’une école.

Allocution de clĂ´ture

Jean-François Rime, président de l’usam

Quelques commentaires. Pas évident d’avoir un conseiller fédéral à bord. Alain Berset a pourtant parfaitement rempli son rôle. Ils ont accompli un travail extraordinaire. Les critiques m’énervent. On peut agir sur les primes, les rentes et l’âge la retraite, il faudra faire un mixe de ces trois critères. On n’a pas parlé de la loi sur la chasse, je vous encourage à voter oui. Dans les intervenants, beaucoup de gens engagés et de beaucoup de femmes, ce qui sera de plus en plus important. Durant la crise on a essayé de travailler au mieux.

Je répète que le bois est l’avenir de l’homme. Nos forêts suisses produisent plus de dix millions de m3 et on en exploite la moitié. Si on en fait rien, c’est le même CO2 que si l’on brûle. Marché du travail : chez nous à l’usam, c’est un thème sur lequel nous nous engageons. On est en Suisse le seul pays qui permet de commencer par un apprentissage et de finir à l’école polytechnique. Je remercie tout le monde pour la participation.

Présentations / Interventions

Jeudi 25 juin 2020
Design Sprint SA, Steph Cruchon
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Kaufmann & Fils SA
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Kaufmann & Fils SA Powerpoint
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Vendredi 26 juin 2020
Habitat, mobilité et énergie du futur: Gerhard Andrey, Liip SA et conseiller national Verts
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Habitat, mobilité et énergie du futur: Karine Boson, HES-SO Valais
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Habitat, mobilité et énergie du futur: Martin Gonzenbach, EPFL
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Habitat, mobilité et énergie du futur: Gregor Hubbuch, UTS
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Habitat, mobilité et énergie du futur: K. Boson, HES-SO Valais Powerpoint
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Habitat, mobilité et énergie du futur: M. Gonzenbach, EPFL Powerpoint
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Habitat, mobilité et énergie du futur: G, Hubbuch, UTS Powerpoint
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